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VIGINUM, OU COMMENT L’ETAT SE DOTE D’UN OUTIL POUR LUTTER CONTRE LES INGERENCES ETRANGERES?

Dans un monde où « l’information est une arme »1, sa prolifération représente tant une garantie au regard de la liberté des débats qu’une menace à leur sérénité. Dès lors, la délicate question de sa régulation se pose. Comment, sans tomber dans la censure, concilier sécurité et liberté de l’information et se prémunir contre sa manipulation ?  

Cet arbitrage entre liberté d’expression et sérénité du débat démocratique s’avère particulièrement nécessaire en période d’élections où le risque d’actions malveillantes et d’ingérences étrangères est  accru. 

Face à ce risque, l’État a souhaité, au travers de la création du Service de Vigilance et de Protection  contre les Ingérences Numériques Étrangères (VIGINUM)2, compléter l’arsenal existant en se dotant  d’un nouveau service de contrôle de l’information afin de se prémunir contre des attaques  informationnelles.  

Rattaché au Secrétaire Général de la Défense et de la Sécurité Nationale (SGDSN), VIGINUM est un  service administratif à compétence nationale créé par décret3 et qui a pour mission d’identifier et de caractériser les contenus provenant d’un Etat étranger ou d’une institution étrangère (public ou privé) et qui sont accessibles publiquement sur les sites des opérateurs en ligne4

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