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SANCTIONS ÉCONOMIQUES ET CRYPTOMONNAIES : QUAND LES ÉTATS-UNIS S'EN MÊLENT

Malgré l'importance croissante des cryptomonnaies en Iran qui est devenu en 2 ans, un eldorado pour les miners jusqu’à constituer, en avril 2020, 4.5% du minage du Bitcoin[1], l’ancien Président iranien, Hassan Rohani, a décidé, en mai dernier, d'interdire la cryptomonnaie dans son pays pendant 4 mois, soit jusqu'au 22 septembre. Cette décision est intervenue après d’importantes pannes d'électricité ressenties à Téhéran et dans d'autres villes du pays, pannes qui ont été causées par une trop forte activité de minage.

Eu égard à leur capacité de générer du profit et parce qu’elles ne sont pas des instruments financiers « classique », de nombreux Etats ou particuliers utilisent la cryptomonnaie afin de contourner les sanctions économiques imposées notamment par les Etats-Unis qui se positionnent en “Gendarmes du monde”.

D’une part, parce que les dispositions légales permettant leur encadrement n’existent pas encore et d’autre part parce que la nature même de la blockchain permet un certain anonymat.

L’essor rapide des cryptoactifs, et des monnaies virtuelles en particulier, se justifie également par leur capacité à générer du profit, incitant de nombreux pays à s’intéresser à ces nouveaux instruments financiers, et à autoriser officiellement l’activité de minage de cryptomonnaies. Pour rappel, l’activité de minage consiste pour un ordinateur à trouver la solution à une énigme complexe afin de constituer un bloc, pour lequel le mineur sera ensuite récompensé financièrement. Au fil des années des fermes de minage se sont constituées en Iran, représentant d’immenses locaux où un nombre incalculable d’ordinateurs augmente les chances des mineurs de résoudre les premiers les énigmes de la blockchain.

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