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COVID-19 : QUELLES SONT LES LEÇONS À EN TIRER POUR LES CABINETS D'AVOCATS?

La crise sanitaire du COVID-19 a bouleversé de nombreux domaines d’activités et les cabinets d’avocats ne sont pas une exception à la règle. Il a en effet fallu repenser l’organisation et le management de ces derniers, peu accoutumés notamment au télétravail. Les office managers et secrétaires généraux se sont ainsi retrouvés en première ligne, à assurer la coordination de ce nouveau fonctionnement. Pour en témoigner, Dalloz est allé à leur rencontre afin de faire le point, un an après le début de cette crise sanitaire, sur les enseignements retenus par ces cabinets.

 « Marcher sur une ligne de crête, les office managers et secrétaires généraux des cabinets d’avocats d’affaires en ont l’habitude. Eux qui, depuis leur installation pérenne dans le paysage des petits et moyens cabinets en France, doivent faire le lien entre toutes les individualités qui les composent et jongler entre les différences de règles des salariés et des avocats libéraux. Véritables clés de voûte du bon fonctionnement de leur structure, c’est souvent sur leurs seules épaules que reposent des tâches qui, dans les plus grands cabinets, sont réparties entre plusieurs corps de métier : communication, ressources humaines, administratif, marketing, comptabilité, informatique, etc. Et, depuis le début de la crise sanitaire, ils ont plus que jamais été sur le pont. En plus de leurs missions habituelles, c’est en effet à eux qu’ont incombé la coordination et la fédération des équipes à distance, la gestion des outils informatiques, du chômage partiel et du prêt garanti par l’État (PGE) et, depuis peu, la reprise de l’activité et l’organisation du télétravail. […]

 Une nouvelle génération à satisfaire

 Pour Ségolène Dugué, directrice générale du cabinet Cohen Amir-Aslani, cette question du vivre ensemble et du sentiment d’appartenance ne s’est posée que très marginalement. Depuis le 11 mai 2020, le cabinet a en effet privilégié le présentiel, « dans le respect des gestes barrières », y compris pour les stagiaires. « Nous nous sommes un peu sentis comme le village d’Astérix, qui résistait au plus fort de la crise », sourit-elle. « Nous n’avons donc pas connu de bouleversement organisationnel, hormis pendant les deux premiers mois de la pandémie. Et comme nos bureaux sont assez spacieux et qu’il n’y a pas d’open space, personne ne se sentait en danger sanitairement parlant, d’autant que la plupart ont délaissé les transports en commun pour se mettre au vélo. D’ailleurs, lorsque le deuxième confinement a été annoncé à l’automne dernier et que la question du télétravail s’est à nouveau posée, nous avons eu une levée de boucliers ! » L’impact se situe pour elle davantage à titre personnel, sur des prises de conscience. Et notamment sur le fait que les recrutements par visioconférence sont difficilement compatibles avec le métier d’avocat. « Rien ne remplace un contact humain, surtout dans une profession où voir l’attitude d’une personne compte », assure-t-elle. « Par ailleurs, être filmé chez lui peut être assez redoutable pour un candidat. C’est un peu comme faire irruption dans sa vie privée. »

 Pour retrouver, l’intégralité de l’article, rendez-vous sur Dalloz.

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